ô mort, où est ta victoire ?

Publié le par AdeleacheH

Tout le monde peut voir clairement que la mort nous dépossède de tout mais voyant la mort antagoniste de la vie, d'aucuns penseront que la vie nous rend possesseur de tout et du moins garderont de la mort sa carte d'invitation, sur laquelle la date reste une surprise, et sans vouloir penser à plus qu'un dépouillement final, extrêmement final, estimeront qu'il s'agissait là d'une invitation à vivre sans regrets. C'est déjà pas si mal, sans doute.

Je pense parfois à cette mort qui ne vient pas par surprise justement, non qu'on soit capable de connaître l'heure du trépas mais pour autant à y penser s'il s'agit d'une heure d'impuissance ultime, elle se dit de tant d'heures précédentes dont on connait les défaites, les victoires et par là la puissance annonçant son acte, au sens de perfection finale. L'heure qui nous voit vivre est de la même veine que celle qui nous voit mourir. Ce temps qui informe nos corps à passer n'ouvre-t-il pas à chaque instant sa porte qu'elle ne peut en vérité jamais se refermer sur la vie intégrale et laisse s'échapper ses signes ?

Jusqu'à ce que je ne puisse plus... Jusqu'à ce que je ne puisse plus

Voilà mon signe, celui de rendre l'âme en me donnant le signe que cette puissance ne m'appartient pas, non, je ne suis pas sûre que ça s'entende bien comme il faudrait, laisser les puissances de l'âme, non, ce n'est pourtant pas mourir et pourtant c'est déjà connaître le signe de son impuissance à revenir ...à quoi, bien, pourtant à la vie, qui lorsqu'on ne meurt pas se dit très bien de la première couleur du jour.

Qui veut cacher la maladie n'a effectivement pas le pouvoir de la guérir.

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