مُحَمَّداً رَسُولُ ٱلله (1)

Publié le par AdeleacheH

La prière sur le Prophète (paix et bénédictions sur lui):

« Ô Seigneur ! Prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed comme Tu as prié sur Ibrâhîm (Abraham) et sur la famille de Ibrâhîm, Tu es certes digne de louange et de glorification. Ô Seigneur ! Bénis Mohammed et la famille de Mohammed comme Tu as béni Ibrâhîm et la famille d'Ibrâhîm, Tu es certes digne de louange et de glorification. »
 


اللّهُـمَّ صَلِّ عَلـى مُحمَّـد، وَعَلـى آلِ مُحمَّد، كَمـا صَلَّيـتَ عَلـىإبْراهـيمَ وَعَلـى آلِ إبْراهـيم، إِنَّكَ حَمـيدٌ مَجـيد ، اللّهُـمَّ بارِكْ عَلـى مُحمَّـد، وَعَلـى آلِ مُحمَّـد، كَمـا بارِكْتَ عَلـىإبْراهـيمَ وَعَلـى آلِ إبْراهيم، إِنَّكَ حَمـيدٌ مَجـيد 
 
 Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
 
Je demande que tout ce qui suivra de ce récit trouve une oreille attentive de la part de mes lecteurs et un œil soumis à la description, point trop aventureux qu'il ne fasse dire en quelque sorte à ce modeste texte, beaucoup plus qu'il ne va essayer de dire, sans doute assez péniblement.
N'y a-t-il rien au monde de plus difficile à contenter que le récit d'un rêve pour la Raison, toujours plus assoiffée de phénomènes constants, de course éthérée d'astres filants constamment égaux à eux-mêmes sur le fil de l'onde céleste ? Un rêve, c'est le bord d'un monde démembré la plupart du temps, où tout s'est entrechoqué et d'où rien ne transpire sauf le manque cruel de matière qui donne un semblant de cohérence à des idées devenues folles...Or chacun d'entre nous a déjà fait l'expérience d'un rêve prémonitoire pour savoir que c'est la flèche du temps qui ne se soumet plus à notre calcul dans l'état somnolent, le temps , dont on dit qu'il est le nombre du mouvement, reste à la porte de cette espèce de grotte dans laquelle se refugie le songeur, et bien sûr l'endormi, les astres restent à fleur de peau alors que l'esprit cesse de dénombrer en même temps qu'il cesse de mouvoir le corps.
Y aurait-il une once de réalité sans le temps ? Chaque mot prononcé n'est-il pas lui-même un déploiement du temps? Eh bien c'est pour cela qu'on peut interpréter les rêves : par le récit qui le compose comme toute mélodie selon quelques temps.
S'il y a une seule chose en dehors du temps et particulièrement l'âme de l'endormi, gageons que rien n'est envoyé dans ce monde sans mouvement et que le dernier restant stable est Celui qui connaît l'Heure, là où chacun espère l'éternité.
Oui, cette contre-espérance de l'Heure, cette inespérance de l'Heure tient à cet accomplissement définitif en dehors du récit. Plus personne à cet instant ne peut recueillir un récit qui suppose le temps d'une durée. L'Heure c'est la matiére d'un rêve, l'Esprit absolu face à la chair comme il le fut à l'aube face à la terre.
 

 
 
 
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